Iqaluit, Nunavut
Année du financement: 2009-2010
Domaine: Qualité de l’eau Personne-ressource: Jamal Shirley, Institut de recherche du Nunavut ([email protected]) Partenaire: Institut de recherche du Nunavut Titre : Création de capacités locales pour surveiller la qualité microbiologique de l’eau des cours d’eau et rivières d’Iqaluit, au Nunavut : pour une protection des ressources d’eau potable dans le cadre d’un changement climatique
Mesure : Les résidents d’Iqaluit collectent leur eau potable des rivières Apex (Niaqungut) et Sylvia Grinnel pendant la période sans glace. La collectivité a utilisé des trousses de technologie de substrat défini (DST) pour surveiller la qualité de la surface de l’eau des deux rivières afin de permettre au personnel de l’Institut de recherche du Nunavut et aux étudiants du collège local de faire des analyses fiables et efficaces. Les analyses DST avaient pour but de décrire les tendances en ce qui a trait aux concentrations de bactéries et à la température de l’eau durant la période sans glace dans les deux rivières et de déterminer le moment correspondant aux concentrations maximales de bactéries. Des échantillons d’eau ont été collectés régulièrement à partir des rivières Apex et Sylvia Grinnel du 17 juin au 13 octobre 2009 aux endroits où les résidents s’approvisionnent normalement en eau potable. Les échantillons ont été analysés au laboratoire de la qualité de l’eau de l’Institut de recherche du Nunavut à Iqaluit à l’aide de trousses DST ColisureMC (pour détecter les coliformes totaux et la bactérie E. coli) et EnterolertMC (pour les entérocoques). Résultats : Les résultats des analyses étaient clairs et faciles à interpréter. Aucun coliforme total, E. coli ou entérocoque n’a été détecté dans les blancs de terrain et de laboratoire. Des coliformes totaux ont été détectés dans la totalité des 38 échantillons analysés de la rivière Apex et des 23 échantillons analysés de la rivière Sylvia Grinnell. Les concentrations maximales de coliformes totaux dans les deux rivières ont été observées à la fin de juillet, quand la température de l’eau est la plus élevée. Les résultats d’analyse ont été périodiquement transmis au ministère de la Santé du Nunavut (division de la Santé environnementale) et à la Ville d’Iqaluit (services des travaux publics et de l’urbanisme et des terres). Le service des travaux publics de la Ville d’Iqaluit s’est servi des résultats de l’étude dans sa demande de renouvellement du permis d’eau municipal d’Iqaluit à l’Office des eaux du Nunavut pour 2011. Produit : Un bulletin d’information en anglais et en inuktitut comprenant des photos et une description des méthodes du projet a été publié dans le site Web du Collège de l’Arctique du Nunavut. L’édition imprimée du Nunavut News North a également publié un petit article sur le projet en juillet 2009. |